更新时间:03-07 上传会员:萌妹
分类:法语论文 论文字数:5289 需要金币:1000个
Introduction
La reprise de l’activité économique mondiale a été le facteur déterminant de l’expansion vigoureuse des échanges mondiaux en 2006. La croissance des exportations de marchandises en termes réels est provisoirement estimée à 8 pour cent en 2006, pourcentage qui est de près de 2 points supérieur à ce qu’il était en 2005 et qui dépasse nettement l’expansion moyenne de la dernière décennie (1996-2006). L’essor du commerce en termes réels a dépassé la croissance de la production mondiale de plus de 4 points de pourcentage.
En 2006, les variations de croissance du commerce régional, en termes réels, ont été plus marquées même si la croissance économique par région était moins variable que l’année précédente. Ces évolutions divergentes peuvent être attribuées en grande partie à une évolution des termes de l’échange favorable aux pays et régions exportateurs de combustibles. La région de l’Amérique du Nord comprend deux exportateurs nets de combustibles et les états-Unis, grand importateur net de ces produits. En termes réels, les exportations de marchandises des états-Unis ont progressé de 10,5 pour cent en 2006, ce qui représente le taux de croissance le plus élevé enregistré depuis 1997 et près de deux fois le taux de croissance des importations. Les produits pétroliers liés à la production d’énergie ont diminué de 2,5 pour cent en volume. Le ralentissement de la demande intérieure aux états-Unis, la baisse du taux de change effectif (c’est-à-dire pondérée par les échanges) du dollar et un raffermissement de la croissance de la demande mondiale ont contribué à cette évolution positive. Les exportations de marchandises du Canada ont nettement ralenti sous l’effet conjugué d’un affaiblissement de la demande aux états-Unis et d’une appréciation marquée du dollar canadien depuis 2002. Le commerce des marchandises du Mexique a connu une expansion vigoureuse, une augmentation à deux chiffres tant des importations que des exportations accompagnant une croissance de l’économie qui n’avait pas été aussi forte depuis 2000.